samedi 8 avril 2006 par Thierry Baudouin
Sont ces citoyens et leurs urbanités qui génèrent la productivité sociale au sein de la métropole
Dans son dernier article sur multitude et métropole de fin 2OO5, Toni Negri voit bien la ville se substituer à l’usine , mais il appréhende par contre le rapport de la multitude au pouvoir exactement dans les mêmes termes que celui de l’ouvrier au patron durant l’ère industrielle.
Les citadins seraient donc contre la ville ( $ 9) et exigeraient d’elle revenu et services ($ 10) dans le même rapport d’extériorité que celui de l’ouvrier-masse face à l’usine. Les thèmes d’enquête proposés ne parlent donc jamais de ce que les multitudes produisent dans cette métropole.
Les 1° $ nous exposent pourtant bien que ce sont ces citoyens et leurs urbanités qui génèrent la productivité sociale au sein de la métropole. On ne comprend donc pas alors comment ces sociétés métropolitaines peuvent se désintéresser totalement de leurs productions de richesses.
Toute cette productivité sociale ne serait donc qu’individuelle, chacun pour soi et que le pouvoir paye ! Mais il est bien aussi rappelé en conclusion que le capitalisme est « jauni », sans jeu de mot, c’est à dire parasitaire !
Comment alors penser que tout a changé, mais que l’on continue comme avant à exiger des méchants tout le pognon qu’ils nous volent, en les laissant monopoliser les questions de production de richesses ?
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