samedi 3 février 2007 par Michaël Larocque
Ainsi c’est tant pour la découverte de sonorités inouïes que de structures discurssives singulières qu’il utilise désormais l’informatique à des fins compositionnelles et musicales.
Né en 1979 à St-Pie-de-Bagot près de Montréal au Canada, Michaël Larocque étudie d’abord la flûte, le hautbois et le violon avant de se diplômer en guitare classique au Conservatoire Royal de musique de Toronto. Attiré par la composition, il entre au Conservatoire de musique et d’art dramatique de Montréal où il obtient en 2006 le Prix avec grande distinction à l’unanimité du jury au terme de sept années d’études dans la classe de M.Serge Provost. Il vit depuis à Paris où il se perfectionne notamment en interventions informatiques musicales et à l’utilisation de la lutherie électronique auprès du compositeur français M.Phillippe Leroux.
Son catalogue musical comprend des œuvres pour formations variées, allant de pièces solistes (Soma pour trombone (2005), Le chant de la girafe pour violoncelle (2007)…), à des pièces pour formations de chambre (De la dernière pluie pour 4 flûtes et violoncelle principale (2002), À plus tard Pluton pour deux trombones et timbales (2006)…), jusqu’à des collaborations réussies avec la crème des orchestres montréalais (Kafkade pour 15 instruments (commande du Nouvel Ensemble Moderne)(2005), D’une neige toute première pour orchestre (commande de l’orchestre symphonique du Conservatoire de musique de Montréal) (2006), Plume de Phoenix pour orchestre (commande de l’orchestre symphonique de Montréal) (2006)…).
C’est pour un « ensemble supérieur à la somme de ses parties » que sa quête de l’unité le pousse à une compréhension accrue des nouvelles technologies et moyens musicaux. Ainsi c’est tant pour la découverte de sonorités inouïes que de structures discurssives singulières qu’il utilise désormais l’informatique à des fins compositionnelles et musicales. Loin toutefois de s’y vautrer, Michaël favorise sans réserve et sans relâche la sensibilité comme moteur principal de créativité, une forme d’excitabilité riche, variable et propre à chacun, ce pour un art « toujours humain et toujours vivant », ce pour « l’expression personnelle d’une perception intérieure du monde… »
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