Ravages
Quei brontolii
di lontano, che
ricordano suoni
di formicolii nelle mani,
ci spingono a guardare
verso il Vesuvio :
ma lui, muto.
Ironico,
sorride aprendo la bocca,
schioccando la lingua.
Non fumi, non caldo,
solo il gelo
di epoche roboanti...
Un est, un ovest,
un fiuto da segugi,
un’attesa impaziente,
un raso rosso graffiato.
Riso d’humus in quel buco,
e lui, incredulo,
a caccia di spore.
(Parigi, ottobre 2001)
Ravages
Ces grognements
au loin, qui
rappellent des sons
de fourmillements dans les mains,
nous poussent à regarder
vers le Vésuve :
mais lui, silencieux.
Ironique,
il sourit en ouvrant la bouche,
claquant la langue.
Pas de fumée, pas de chaleur,
seulement le froid
d’époques retentissantes…
Un est, un ouest,
un flair de limier,
une attente impatiente,
un ras rouge griffé.
Rire d’humus dans ce trou,
et lui, incrédule,
à la chasse aux spores.
(Paris, octobre 2001)